Au lendemain des élections, renforcer l’avenir du secteur événementiel

Les élections sont passées. Les gouvernements se forment et des accords sont conclus. Nous suivons de près la question de savoir si nos dirigeants politiques prennent en compte les défis du secteur événementiel. Car des défis, il y en a.

Défis et plaidoyer

Nos professionnels de l’événementiel espèrent que les nouveaux gouvernements prendront des mesures pour permettre une plus grande flexibilité dans notre secteur. Ils espèrent également plus de soutien, afin d’encourager une concurrence loyale dans notre secteur, moins de micro- management et plus d’uniformisation. Mais surtout, nos professionnels veulent que nous soyons reconnus comme un secteur essentiel et officiel.

En tant que confédération du secteur belge de l’événementiel, nous passons donc à la vitesse supérieure dans la période à venir pour promouvoir les intérêts des milliers de professionnels actifs dans notre secteur, y compris ceux qui sont difficiles à entendre. Pour ce faire, notre mémorandum reste le fil conducteur, mais aussi le feedback que nous recevons lors des nombreux événements de réseautage et de partage des connaissances, ainsi que les résultats de nos enquêtes trimestrielles. En restant à l’écoute, nous pouvons répondre aux besoins sur le terrain et ainsi mieux représenter, défendre et informer notre secteur.

N’oubliez donc pas de répondre à la dernière enquête trimestrielle de cette année et de nous faire part de vos préoccupations. Car des préoccupations, il y en a, y compris au niveau législatif. Il suffit de penser aux défis et à la législation sur les gobelets réutilisables, la TVA, la pollution sonore, la qualité de l’air intérieur, la sécurité privée, le travail des enfants, les chantiers mobiles temporaires, les emplois flexibles, etc.

Apprentissage continu et partage des connaissances

Pour l’avenir, Event Confederation s’efforce également d’améliorer l’afflux de personnel qualifié dans nos organisations. Nos enquêtes trimestrielles confirment la pénurie de ce type de personnel. Cette situation est préoccupante. La coopération avec l’enseignement supérieur est importante à cet égard. Les étudiants doivent être motivés et formés pour travailler dans notre secteur, en partant des spécificités et des besoins de nos entreprises. L’échange de connaissances est le point de départ de cette démarche. Nous surveillons le nombre d’inscriptions et organisons désormais, en partenariat avec l’IHECS, l’ULB et la KdG, trois « Meet & Talks » par année académique, en mettant l’accent sur les tables rondes et les débats d’experts. 

Nous devons veiller non seulement à stimuler les inscriptions, mais aussi à limiter les départs. Le défi ne consiste pas seulement à recruter de nouveaux talents, mais aussi à les intégrer et à maintenir leur intérêt. À cette fin, nous organisons toutes sortes de webinaires avec nos partenaires. L’apprentissage tout au long de la vie est la clé d’une bonne politique du personnel. Acquérir des connaissances, apprendre les uns des autres, échanger les meilleures pratiques et les choses à faire et à ne pas faire. C’était donc le point de départ des excursions que nous avons organisées cet été pour nos professionnels de l’événementiel, en nous concentrant sur les fers de lance que sont le capital humain, la durabilité, la sécurité et l’innovation.

Parce qu’en tant qu’ Event Confederation, nous avons choisi de nous concentrer sur le partage des connaissances et le développement des talents, nous concluons des partenariats et siégeons dans toutes sortes de conseils et de groupes de travail, par exemple avec Visit Brussels et VVSG pour rendre les événements plus sûrs et avec Visit Flanders pour rendre les événements plus durables. Nous fixons des objectifs concrets, élaborons des feuilles de route et les transposons dans des documents politiques préparatoires. 

Gestion des stakeholders et relations entrepreneuriales

Event Confederation a pour mission d’unir, de représenter, de défendre et d’informer le vaste secteur événementiel. À cette fin, nous visons tous les acteurs actifs dans notre secteur, qu’ils soient du secteur lucratif, non lucratif ou public, qu’il s’agisse des organisateurs ou des fournisseurs. Nous devons souvent sensibiliser nos décideurs politiques à ce sujet. Le secteur événementiel se compose non seulement des organisateurs et des coordinateurs d’événements, mais aussi des nombreux fournisseurs de matériel audiovisuel, de mobilier, de scènes, de nourriture et de boissons, de lieux d’événements, d’hôtesses, de personnel de sécurité… Sans fournisseurs, pas d’événements.

En outre, le secteur événementiel a de nombreuses interfaces avec d’autres secteurs et stakeholders connexes (culture, tourisme, sport, etc.). La coopération et la communication avec tous ces acteurs seront encore plus importantes dans les années à venir si nous voulons être reconnus. Notre secteur ne doit pas et ne peut pas être réduit au seul secteur du divertissement ou être considéré comme une simple partie des industries culturelles et créatives. Pour cela, nos besoins sont trop spécifiques et nos effectifs trop importants.

Pour agir en tant que secteur à part entière, il est important que nous, en tant qu’Event Confederation, concentrions nos activités sur la défense des intérêts, le développement des connaissances, la communication et les relations avec les entrepreneurs. Après tout, sans connaissance solide du dossier, pas de lobbying. Et sans communication ciblée, pas de gestion efficace des stakeholders et de relations précieuses avec les entrepreneurs.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter.

Vinciane Morel de Westgaver | Présidente Event Confederation