Nous ne pouvons plus l’ignorer. Il pleut trop et trop souvent. Selon l’IRM, les 12 derniers mois ont été les plus humides jamais enregistrés. Et cela a beaucoup d’implications pour nos événements. Le reportage de la RTBF souligne également les défis de cette nouvelle réalité pour notre industrie et l’importance de sécuriser les événements futurs et ceux induits par les conditions météorologiques.
Fiches d’action sur la gestion des catastrophes
Non seulement les pluies extrêmes, mais aussi les chaleurs et les vents extrêmes sont de plus en plus fréquents. Nous ne pouvons plus ignorer ce phénomène dû au changement climatique. Quel est l’impact des conditions météorologiques extrêmes sur les organisateurs d’événements ? Tel était le sujet de la thèse de Rani Verschueren dans le cadre de sa formation postgraduée en gestion des catastrophes, qui a été évalué avec succès en juin 2024.
L’étude confirme que l’organisation d’événements ne va pas de soi dans la réalité d’aujourd’hui. Il s’agit souvent d’un enchevêtrement de lois et de règlements où les organisateurs inexpérimentés échouent parfois et où les organisateurs plus expérimentés travaillent encore souvent en pilotage automatique. Tout le monde ne réfléchit pas suffisamment à ces risques. Les exemples d’incidents survenus lors de festivals en raison de conditions météorologiques extrêmes sont nombreux. Plusieurs exemples sont présentés dans ce rapport d’étude (en néerlandais).
Cette étude montre que tous les organisateurs ne sont pas conscients des risques posés par les conditions météorologiques extrêmes. De nombreuses organisations fonctionnent avec de petits budgets et des bénévoles, ce qui a également un impact sur la manière dont les risques et les conditions météorologiques sont gérés. L’objectif de cette recherche était donc d’élaborer des fiches d’action sur la chaleur, les précipitations et le vent à l’intention des organisateurs d’événements, qui peuvent servir d’outils pour mieux se préparer aux conditions météorologiques extrêmes.
