tendances et évolutions dans le secteur belge de l’événementiel
57 % des Belges ont visité un ou plusieurs événements en 2023. 54 % prévoient de visiter encore plus d’événements en 2024 que l’année dernière. Et 87 % des Belges considèrent qu’il est important, voire très important, de pouvoir assister à des événements. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par Event Confederation en collaboration avec le bureau d’études iVOX auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 Belges en janvier 2024.
De quoi les Belges sont-ils fiers ?
L’enquête montre que près de trois Belges sur quatre sont fiers que notre pays soit connu pour ses événements. Les événements ne sont pas seulement organisés de manière de plus en plus professionnelle, selon 83 % des visiteurs. Plus de 65 % d’entre eux sont également souvent étonnés par les nouveautés qu’ils y découvrent. En outre, plus de quatre visiteurs sur cinq se sentent en sécurité lors de nos événements. Le secteur est fier de ce bon rapport.
Il reste du travail à faire
Mais l’enquête révèle aussi un certain nombre de points à travailler. Ainsi, à peine 25 % des Belges déclarent considérer (suffisamment) l’impact sur l’environnement et le climat lorsqu’ils participent à un événement. Par ailleurs, 80 % des visiteurs estiment qu’il est difficile de se rendre à un événement en transports publics. Cela pourrait-il également expliquer pourquoi 45 % des Belges, qui n’ont participé à aucun événement l’année dernière, indiquent qu’il n’y a pas assez d’événements organisés dans leur quartier auxquels ils aimeraient participer ? Même 75 % des visiteurs préfèrent des événements locaux de petite envergure à de grands événements de masse.
Besoin de transports publics adaptés
Les résultats de cette enquête confirment les problèmes liés aux transports publics que l’organisation faîtière du secteur belge de l’événementiel soulève depuis un certain temps. « Pour évoluer vers un secteur plus durable, des transports adaptés sont indispensables », souligne Christine Merckx, manager d’Event Confederation. « L’offre en termes de capacité et d’horaires n’est pas adaptée aux événements temporaires. Il est tout à fait compréhensible qu’il ne soit pas possible de travailler constamment en fonction des pics d’événements, mais l’organisation de nos transports publics doit devenir plus flexible, claire et adéquate que les pics peuvent être absorbés et que nos visiteurs peuvent rentrer chez eux en toute sécurité en train, tram ou bus. »