L’avenir des festivals en cause

Après un nouvel été difficile en 2025, l’avenir des festivals préoccupe leurs organisateurs.

Si, en Belgique, la politique de subsides a changé, invitant la plupart des événements culturels, musicaux extérieurs à revoir leurs ambitions à la baisse, la crise que vivent les festivals est générale ailleurs aussi.

En effet, que ce soit au Québec, aux EUA, n’importe où en Europe, les organisateurs de festivals sont forcés de développer une nouvelle faculté : l’adaptation. Les choses bougent au point qu’ils pensent déjà à des festivals qui ne seront plus exclusivement focalisés sur la musique, mais sur l’expérience vécue pas les festivaliers.

« Si on reste sur le prisme uniquement musical, vu l’évolution du secteur, à terme, on va avoir des problèmes. »Denis Gerardy – Directeur des Solidarités (le Soir, 26 août 2025).

Mais au fond, quelle est la source du malaise ?

Les facteurs qui expliquent la situation difficile des festivals et autres types d’événements, et qui ont un impact négatif sur le modèle économique, comprennent les thèmes préoccupants et récurrents suivants :

  • changement climatique ;
  • rémunération des artistes dont les prétentions s’envolent ;
  • inflation des coûts de sécurité et de production ;
  • non-apparition des têtes d’affiche de plus en plus fréquente ;
  • nouvelle tendance des festivaliers qui n’achètent leur entrée qu’à la dernière minute.

Mais ce n’est pas tout. Une nouvelle concurrence se dresse face au festival « traditionnel » : les concerts uniques d’artistes, et surtout le principe revu des rave parties dans des lieux insolites voire monumentaux, avec des artistes de premier plan (Hangar et Solomun ; Brussels Open Air, etc.)

A part le festival Esperanzah ! qui mise volontairement depuis quelques années déjà sur la décroissance et l’engagement social et environnemental, le fait de passer dans le rouge pousse naturellement les organisateurs à réduire les voiles (Dour, Ronquières et bien d’autres), même si Julien Jacqmin rassure : « Avec un bon curateur, un festival trouvera toujours son public. » Professeur d’économie à la Neoma Business School de Rouen (le Soir, 26 août 2025).

En partenaire d’Event Confederation, le courtier BCOH – spécialisé dans le secteur événementiel – rappelle qu’intempéries, non-apparition, annulation, frais supplémentaires, matériel, etc. sont des garanties qui peuvent être couvertes par le bouquet d’assurances « Risques Spéciaux » qu’il propose.

En savoir plus : www.bcoh.be / Philippe Nothomb (philippe@bcoh.be)