Un mauvais poisson d’avril pour notre secteur

Avec ou sans covid, le secteur de l'événementiel prend ses responsabilités et respecte les mesures et les accords en vigueur. Il insiste en outre sur le fait que la violence envers la police est inadmissible et ne peut jamais être tolérée.

Vinciane Morel: "Ces fêtes "spontanées" ne sont pas une surprise. Nous avons déjà exprimé à plusieurs reprises nos craintes aux virologues et aux politiques. Nous leur demandons d'accélérer le processus de relance des interactions dans l'espace public de façon sécurisée, structurée et contrôlée. C'est le seul moyen d'éviter que ce type d'événements ne se reproduise dans un avenir proche".

La communauté de l'événementiel, regroupant les organisateurs de mariage, de foires commerciales, de congrès, des événements d'entreprise ou encore de festivals, ainsi que les secteurs de la culture et du sport, ont élaboré un plan de relance clair et structuré. Ils l'ont soumis aux politiques et aux virologues en vue d'une réouverture prudente et responsable du secteur, et ce dans le plus grand respect de la situation épidémiologique actuelle. Il convient cependant de donner des perspectives en tenant compte de l'évolution de la campagne de vaccination et de la pression sur les hôpitaux.

Le seul moyen de relancer la vie événementielle, culturelle et sportive aujourd'hui est de le faire de manière contrôlée. Et cela passe par la confiance en notre professionnalisme et dans les modèles et protocoles que nous avons mis en place.

Ce n'est que de cette manière que nous pourrons préserver les soins de santé en cette nouvelle période de pic de la pandémie.

Le secteur est convaincu qu'il fait partie de la solution et qu'il peut jouer un rôle dans la relance.